Gerecht EU week 10 / Tribunal semaine 10
Gemeenschapsmerk. We beperken ons tot een wekelijks overzicht van de (voortgezette oppositie)beslissingen van het Gerecht EU. Ditmaal over:
A) Recours ZENSATIONS est rejeté [contre ZEN]
B) Recours ANNAPURNA est rejeté [contre BBIE]
Gerecht EU 5 maart 2014, zaak T-416/12 (ZENSATIONS) - dossier
Marque communautaire - Un recours en annulation formé par le demandeur de la marque figurative comportant l'élément verbal "ZENSATIONS", pour des services classés dans les classes 35 et 44, contre la décision R 2212/2010-1 de la première chambre de recours de l'Office de l'harmonisation dans le marché intérieur (OHMI), du 6 juin 2012, annulant la décision de la division d'opposition, qui rejette l'opposition formulée par le titulaire de la marque verbale "ZEN" pour des produits et services classés dans les classes 3, 21 et 44. Le recours est rejeté.
83 Or, pour le public ne connaissant pas l’anglais ou le français, les marques en conflit présentent un degré moyen de similitude visuelle et de similitude conceptuelle. En dépit de la faible similitude phonétique, un tel degré de similitude visuelle et de similitude conceptuelle suffit pour constater l’existence d’un risque de confusion, dès lors que les produits et services en cause sont semblables ou identiques et que le degré d’attention de la partie du public autre que celle composée des professionnels n’est pas particulièrement élevé. Cette conclusion est valable quel que soit le caractère distinctif de la marque antérieure, que la chambre de recours a qualifié de moyen, au point 29 de la décision attaquée, ce que la requérante conteste, en soutenant que l’élément « zen » est descriptif des produits et des services en cause.
84 À cet égard, il y a lieu de rappeler que la reconnaissance d’un éventuel caractère faiblement distinctif de la marque antérieure n’empêche pas de constater l’existence d’un risque de confusion en l’espèce. En effet, selon la jurisprudence, si le caractère distinctif de la marque antérieure doit être pris en compte pour apprécier le risque de confusion, il n’est qu’un élément parmi d’autres intervenant lors de cette appréciation. Ainsi, même en présence d’une marque antérieure à caractère distinctif faible, il peut exister un risque de confusion, notamment, en raison d’une similitude des signes et des produits ou des services visés (voir arrêt PAGESJAUNES.COM, précité, point 70, et la jurisprudence citée).
85 Au vu de ce qui précède, il y a lieu de rejeter également le second moyen et, par conséquent, le recours dans son ensemble, sans qu’il soit nécessaire d’examiner la recevabilité, contestée par l’OHMI, des deuxième et troisième chefs de conclusions de la requérante.
Gerecht EU 6 maart 2014, zaak T-71/13 (ANNAPURNA) - dossier
Gemeenschapsmerk – Beroep strekkende tot vernietiging van de beslissing houdende gedeeltelijke vernietiging van de gedeeltelijke vervallenverklaring door de nietigheidsafdeling van het woordmerk ANNAPURNA voor waren van de klassen 3, 18, 24 en 25 in het kader van de door verzoekster ingestelde vordering tot vervallenverklaring. Het beroep is afgewezen.
64 First of all, regarding the applicant’s argument that the protection accorded to the mark at issue in relation to outerwear should apply only to cashmere goods, it should be noted that, according to the general remarks of the World Intellectual Property Organisation (WIPO) accompanying the Tenth edition of the Nice Classification 2013, the categorisation of finished goods in the Nice Classification is in principle carried out in accordance with its function or intended use and not the materials used in its production. It is also apparent from the case-law that the criterion of purpose or intended use is of fundamental importance in the definition of a sub-category of goods or services in so far as consumers search primarily for goods or services which can meet their specific needs (see Case T‑256/04 Mundipharma v OHIM – Altana Pharma (RESPICUR) [2007] ECR II‑449, paragraph 29, and Joined Cases T‑493/07, T‑26/08 and T‑27/08 GlaxoSmithkline and Others v OHIM – Serono Genetics Institute (FAMOXIN) [2009], not published in the ECR, paragraph 37).
65 Those principles imply that it is not necessary to define a sub-category of outerwear made of cashmere in the present case. That conclusion is all the more appropriate since some of the outerwear sold under the mark at issue contains not only cashmere, but other materials as well. It is apparent from the descriptions of those goods on the invoices included in Annex 2 of the evidence presented before OHIM that they are materials such as cotton, wool, polyester and silk.
66 It is also not necessary to define a sub-category of outerwear made of knitwear. In the light of the case-law cited in paragraph 64 above, consumers search, in the present case, for goods in accordance with their specific needs and not their method of manufacture.
67 In addition, it is wrong to assert that the evidence of use concerns only outerwear made of cashmere and/or outerwear made of knitwear. The evidence referred to in paragraphs 58 and 59 above concerns also socks, tights, breeches, bras and pyjamas. That evidence demonstrates, at the very least, a certain variety in the underwear sold by the intervener during the relevant period.
68 The applicant’s arguments relating to the ‘clothes, slippers and headgear’ in Class 25 must therefore be rejected as unfounded.